Tous les géants travaillent sur la voiture autonomie : que ce soit côté logiciel avec Google qui développe la Google Car et Apple qui ne devrait pas être en reste, ou côté voiture elle-même, avec Tesla qui a déjà dévoilé son logiciel rendant ses voitures autonomes ou les autres grands constructeurs qui ne veulent pas rater cette transformation du marché.
Mais pour les faire rouler, les constructeurs devront passer néanmoins par la case « réglementation ». La voiture pourrait être la plus sûre et la plus autonome du monde qu’elle ne pourra pas rouler sur les routes si elle n’est pas légalement autorisée à le faire. Une étape qui vient d’être franchie : la Convention de Vienne, qui règlemente les routes depuis 1968, a été modifiée.
Mercredi 23 mars 2016, en effet, la commission économique pour l’Europe des Nations Unies (UNECE) a autorisé formellement les voitures autonomes à rouler sur les routes » à condition qu’ils soient conformes aux règlements des Nations Unies sur les véhicules ou qu’ils puissent être contrôlés voir désactivés par le conducteur ».
Plus précisément, sont désormais autorisés « les systèmes qui, dans certaines circonstances, pourront prendre la main sur le véhicule » que ce soit pour se garer, pour garder la trajectoire et même pour rouler, tout simplement, y compris à grande vitesse sur les autoroutes.
Toutefois, détail important, l’Europe s’aligne sur les Etats-Unis et n’autorise les voitures autonomes que dans le cas où le contrôle peut être récupéré à tout moment par le conducteur. Il faudra donc toujours un conducteur (et un volant) et ce dernier devrait être reconnu responsable en cas d’accident, même s’il ne conduisait pas effectivement au moment des faits.